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Pas très cathodique
16 décembre 2006

Avant-dernières #1

La télé parfois n'est pas formidable. Elle est souvent désobligeante. Je n'ai pas écrit affligeante, mais il s'en est fallu de peu. Alors, quand les programmes manquent de hauteur, il est bon d'aller prendre l'air ailleurs. C'est ainsi que l'on pallie à la paresse des networks en allant se fournir au vidéo-club du coin ou sur les étales bien achalandés de la Médiathèque, elle aussi souvent du coin.

Cette semaine donc, nous n'avons pas regardé la télé souvent. Mais nous avons étrennés notre nouveau lecteur dévédé acheté à petit prix.

C'est ainsi qu'il a mangé successivement :

The New World de Terrence Malick. Très beau. Musique de James Horner. Et une joli Pocahontas interprété par Q'orianka Kilcher dont je joins une interview à côté du trailer.

Le trailer :

L'interview :

Bombon el perro , un film argentin de Carlos Sorin que l'on a abandonné en cours de route.

Bande annonce :

Enfermés dehors d'Albert Dupontel. Barré comme Bernie mais en moins bien. Pourtant le propos était intéressant. Et sincère.

La bande annonce

Et une interview de Dupontel.

V pour Vendetta de James McTeigue. L'un des sommets de la semaine. Avec Natalie Portman. Certains y verront une apologie du terrorisme. Sauf que ce terrorisme est perpétré dans une Angleterre en dictature. C'est une adaptation du comic d' Alan Moore .

Lorsque V se présente à Evey (Natalie Portman) au tout début du film cela donne ça :

En VO d'abord :
Voilà ! In view, a humble vaudevillian veteran, cast vicariously as both victim and villain by the vicissitudes of Fate. This visage, no mere veneer of vanity, is a vestige of the vox populi, now vacant, vanished. However, this valorous visitation of a by-gone vexation, stands vivified, and has vowed to vanquish these venal and virulent vermin vanguarding vice and vouchsafing the violently vicious and voracious violation of volition. The only verdict is vengeance : a vendetta, held as a votive, not in vain, for the value and veracity of such shall one day vindicate the vigilant and the virtuous. verily, this vichyssoise of verbiage veers most verbose vis-à-vis an introduction, and so it is my very good honor to meet you and you may call me V.

En VF ensuite :
Voila ! A première vue, je ne suis qu'un vulgaire comédien de vaudeville, à qui les vicissitudes de la vie font jouer le vilain et la victime, et vice versa. Ce visage, n'est pas que le vil reflet de ma vanité, mais un vibrant vestige de la vox populi aujourd'hui vacillante et vaincue, vous devez y voir les vieux restes d'une vexation vieillissante, aussi vive que vivante, et vouée à vaincre cette vermine vulgaire, vivace, virulente et vénale, qui vivote en privant ces valeureuses victimes vaincues de la vérité et des vraies valeurs. Le seul verdict que je vois est la vengeance. Une vendetta violente brandie telle un ex-voto et non en vain, visant à faire vaincre la vertu, face à cette vilenie lovée dans les veines de nos villes. Ces vagues vocales faisant de moi un ventriloque vociférant ces volutes verbales, revenons – en a l'essentiel. Je suis honoré de vous rencontrer, alors pour vous, je serai V.

Trailer :

Une scène :

Le passager d'Eric Caravaca. Autre sommet de la semaine. Un premier film de l'acteur de La Chambre des officiers. Une adaptation d'un texte de Arnaud Cathrine .

Il y a de très beaux plans fulgurants de nuit. Comme ça commence comme un road movie.

Mona et moi de Patrick Grandperret. Un filme culte avec Johnny Thunders en vedette américaine. Et Denis Lavant. Et Sophie Simon (qu'est-elle devenue ?). Et Antoine Chappey. Et Jeff Stévenin.

Extrait :

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