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Pas très cathodique

23 juillet 2008

2 Casino, 1 Royale, un café et l'addition

Cela fait un petit moment que je tourne autour du pot avec les histoires de pizza et de maisons de jeu. Alors ça y est, je me lance Armstrong (je ne suis pas noir). Pour finir en beauté ma présence en ces lieux, je vais revenir aux sources. Aux miennes en tout cas. Je me souviens, dans une autre vie, avoir fait un petit test très bête mais dont le résultat ne m’avait guère surpris. En résumé, ça disait ça :

 
James Bond : 83%
Batman / Bruce Wayne : 77%
Hannibal Lecter : 77%
Indiana Jones : 71%
Jim Levenstein (American Pie) : 71%
Tony Montana (Scarface) : 71%
Néo (Matrix) : 70%
Maximus (Gladiator) : 63%
Eric Draven (The Crow) : 62%
Yoda (Star Wars) : 60%
Forrest Gump : 57%
Schrek : 57%

Quel héros de film es-tu ?

Rien d’étonnant, parce que de vous à moi, j'ai un aveu à faire : je suis bondophile. Bien atteint, même, puisque j'ai été encarté dans un club de fans à la glorieuse époque de ma folle jeunesse. Alors autant vous dire que pour votre serviteur chaque nouvel épisode est comme le Beaujolais nouveau : une FÊTE. Malheureusement, la dernière fois, la fête a tourné court.
En nous déféquant Casino Royale, les producteurs séniles ont tenté un – je cite – « retour aux sources du mythe ». Et bien ce mythe-là, ils lui ont filé un sacré coup de naphtaline. Parce que si ça, c'est un James Bond, moi je suis la reine d'Angleterre.

Je ne me suis point ému lorsque la production a décidé de "remercier" Pierce Brosnan. Les 007 poussifs, on a déjà donné avec Roger Moore (voir Dangereusement vôtre pour s'en convaincre). Je n'ai pas non plus milité contre le petit nouveau, Daniel Craig. Son vague air à la Steeve McQueen et sa prestation dans Munich m'ont suggéré de voir d'abord le résultat à l'écran avant de signer la pétition internationale des fans qui ne digèrent définitivement pas ce choix. Après tout, même s'il est difficile d'égaler Sean Connery, j'ai toujours eu un petit faible pour le félin Timothy Dalton, lui aussi décrié en son temps.
Hélas, on en est loin. Car le mythe ne suffit pas. Il faut plus qu'un smoking, une vodka-martini (au shaker, pas à la cuiller) et une Ashton Martin pour faire un Bond (en avant). Il faut aussi ce mélange indéfinissable de classe, de charme et de désinvolture. Or, avec sa mâchoire prognathe et ses biscoteaux gonflés à l'hélium, le 007 nouvelle mouture a autant d'élégance qu'un orang-outan habillé par Smalto. Je veux bien que les producteurs aient souhaité revenir au personnage des romans de Ian Fleming (qui - soit dit en passant – est définitivement brun), mais de là à en faire une brute épaisse avec un muscle et deux cerveaux... Franchement, on a du mal à croire qu'il ait trouvé du boulot au MI6, quand il serait peut-être plus raccord avec l'entrée du Macumba de Lamotte-Beuvron. Là, j'ai regretté grave (comme disent les d'jeun's) que le choix final ne se soit effectivement porté sur Clive Owen, un moment pressenti.

Et que dire du film en lui-même ?

La première partie est sans doute la plus mauvaise vue dans un James Bond, quand l'agent britannique (assez peu dans cet opus, en fait) joue les Yamakasi ; c'est à pleurer. Puis, on a un vague espoir avec la partie qui se déroule au casino. On renoue avec la tradition, et on commence à espérer que le film ne soit qu'à demi râté. Hélas, la dernière partie, en Italie, est d'une nullité consternante. A part quelques plans du magnifique lac de Côme, il n'y a rien à sauver. Et James tombe (olala, attention jeu de mots) dans les profondeurs du ridicule avec une déclaration d'amour aussi crédible que les aventures extra-terrestres de Raël. On se prend à regretter George Lazenby et Diana Rigg (dans le méconnu mais excellentissime Au service secret de Sa Majesté). 

OUI, POUR UNE FOIS, MA BONNE DAME, C’ETAIT MIEUX AVANT! Parce qu’avant, vous ne le saviez peut-être pas, mais il y a déjà eu un Casino Royale. Oui oui oui, tel que je vous le cause. En 1967, c’est-à-dire en pleine gloire Conneryienne. Reprenant le titre du premier roman de la série, John Huston s’offrait le luxe d’une joyeuse parodie avec un David Niven délicieux en meilleur agent secret de sa Très Graisseuse Majesté. Et un casting de rêve, aussi, que je vais me faire un plaisir de vous donner rien que pour vous faire baver : donc, outre David Niven, on retrouve Ursulaaaaaa (Miam, slurp !) Andress, Peter Sellers, Woody Allen, Orson Wells, William Holden, Charles Boyer, Deborrah Kerr (manifestement sous acide), Jean-Paul Belmondo (euh… et bin oui, même lui !)… Ah ah ah ! J’en vois qui ricannent et ne me croient pas ! Bande de petits incrédules… Je l’affirme et je le prouve !

 

 

Alors ? Mmh ? Cékikikaraison ? Oui, je sais, de prime abord, ça paraît bizarre. En plus, y a même des cow-boys, des indiens, des écossais en kilt et des moumoutes volantes, je conçois que cela puisse dérouter le profane. Mais ce pudding-là baigne allègrement dans la sauce humour à l’anglaise, cet humour qui fait qu’on pardonnerait presque à la perfide Albion les tragédies de Crécy, Jeanne d’Arc, Trafalgar, Waterloo et Margaret Thatcher (j’ai dit « presque », hein !). Ce je ne sais quoi de flegme et de second degré qu’incarne à la perfection, justement, l’acteur David Niven. Ce petit truc en plus qui a fait de James Bond un héros d’espionnage complètement à part.

La volonté de revenir aux sources du mythe n'est peut-être pas une mauvaise idée, mais les auteurs du Casino Royale nouvelle mouture se sont privés de tous les ressorts qui faisaient la particularité de James Bond. Certes, il y a toujours les séquences spectaculaires (et vas-y que je m'auto-défibrille dans ma boîte-à-gants - en posant les électrodes n'importe comment, soit dit en passant - ; et vas-y que je me fais flageller les glaouis en rigolant ; etc...), mais l'humour british est porté disparu. Pourquoi se priver de l'impertinente présence de Q (merveilleux John Cleese) ? Qu'est-ce que c'est que ce M qui jure comme un charretier ? Et je passe sur les invraisemblances de ce soit-disant retour aux sources (la rencontre avec Félix Leiter, la féminité du premier M, etc.). Quant au "méchant" de service, il est désespérément sous-exploité. Mads Mikkelsen a pourtant parfaitement la tête de l'emploi, alors pourquoi lui faire jouer les utilités ? Pourquoi ne pas avoir développé le personnage du Chiffre à hauteur d'un Scaramanga (Christopher Lee) ou d'un Zorin (Christopher Walken) ? Pourquoi ne pas avoir écouté la chanson de Bénabar (Le méchant de James Bond) ? On ne croit pas deux secondes à la menace que peut représenter Le Chiffre. Aussi essaie-t-on de trouver quelque réconfort dans le regard furieux de la jolie James Bond girl Eva Green, dont on sait dès le départ qu'elle sera sacrifiée pour permettre à 007 de montrer comment il sait bien serrer les dents et mouiller des yeux.
Toutes ces lacunes finissent par ravaler Casino Royale au niveau du plus mauvais Mission impossible (au choix... le 2 ?) avec le schtroumpf scientologue, Tom Cruise. Un film d'action banal, sans véritable intérêt. Même la musique de David Arnold n'a jamais été aussi poussive et peu inventive.

Le premier film avec Pierce Brosnan, Goldeneye, ressemblait à une ébauche, et c'est surtout dans les trois suivants qu'il a trouvé son rythme de croisière. Mais même cette ébauche-là n'était pas aussi pathétique que Casino Royale, dont je souhaite vivement qu'il reprenne à son compte le titre de l'autre plus mauvais James Bond (encore une pale copie, tiens, d'Opération Tonnerre) jamais tourné (si tant est qu'on puisse parler d'un vrai James Bond) : JAMAIS PLUS JAMAIS !
Casino_Royale
(Cliquez sur l'image pour l'agrandir.)

 

Et pour finir, soyons fous, un extrait des deux versions (1967 et 2006) :

 

 

 

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22 juillet 2008

Le chant du cygne (ou de la chauve-souris, je sais plus...)

Je ne sais pas qui a soufflé à l'oreille des producteurs de The Dark Knight qu'il fallait trouver un truc marketing imparable face à Hancock ou Hulk, mais c'est manifestement réussi. Zigouiller Heath Ledger pour de bon quelques mois avant la sortie du film a carrément propulsé le nouveau Batman vers les sommets du box-office, presque aussi haut que les toits des tours de Gotham City.
Mais le réalisateur Christopher Nolan avait-il réellement besoin de ça pour continuer dans la même veine que son très bon premier opus, Batman Begins ? Et puis de vous à moi, je serais acteur, je ne me bousculerais pas pour jouer le rôle du prochain super-vilain ! Cela doit tout de même faire rire jaune le pauvre Bruce Lee, pour qui la tactique avait moins bien fonctionné...

Bon, allez, hop ! une petite bande-annonce :

 Plus d'infos sur ce film

Et puis une autre du premier épisode, que j'avais franchement bien aimé :

 

15 juillet 2008

Le pré en bulle

C’est donc à la campagne que nous nous retrouvons, et je t’avais prévenu ami, dans un pré. Ne me demande pas pourquoi la bulle je ne saurais trop t’expliquer. Nous observerons donc deux types de sujets, le rural face à l’urbain. Deux modes de vie. Bourdieu dirait…. Mais laissons dormir Bourdieu et observons. Ayant raté le premier épisode, je suis contrainte de prendre le train en marche et même après l’arrivée en gare puisque les prétendants sont déjà installés chez leurs hôtes.  Ce soir nous observerons un premier groupe de sujets. Pour les béotiens de l’anthropologie sociale de la six, je me dois de présenter la situation à observer.

Nous sommes en milieu rural genre cambrousse trou du cul du monde ravitaillé par un corbeau. L’air frais caresse nos narines…Hum !!!! Mais ça sentirait-y pas un peu la pisse de vache ici ?? Comme c’est merveilleusement bucolique !!!! Mettons tout de même nos bottes en caoutchouc pour pas salir nos Paul Smith avec une grosse merde…Oh mais que voilà une merveilleuse masure tout à côté l’étable… Comme on doit y manger de la bonne soupe et du pain et du fromage frais cueilli ! Bien entrons et voyons si dans cette petite habitation de pierres vivent des « z’haut taux que tones »… Malheureusement l’autochtone est seul et mal rasé. Pas une jeune fille n’a voulu de lui, et il a bien froid dans son lit. Boucle d’or ne passe jamais goûter sa soupe et chauffer son lit. Il s’ennuie l’autochtone et le temps passe. Alors il écrit à la télé qui peut tout pour tous, il demande à la fée Emsix, si elle ne pourrait pas lui trouver une amoureuse. Et comme la fée est très gentille, elle lui en trouve une bonne vingtaine pour qu’il puisse choisir SA Boucle d’or. Et même il peut en prendre deux s’il veut et les essayer dans sa maison de chez lui de la campagne et voir comment elle fait bien la cuisine, la vaisselle, le fromage, comment elle nettoie l’étable, comment elle fait les courses et pleins de trucs super importants tout de même. ?!?

Hier soir, il y avait 3 autochtons et 1 haut taux que thone : Loïc, X, Y et Z.
Il y avait 8 Boucles d’or : Lila, Nathalie, x, y, z…
Comment dire on sait que la beauté intérieure c’est tout de même pour tout le monde PRI-MOR-DIAL. Et de loin.
Ici, nous sommes face à des spécimens rares. Le casting a été fait avec soin. Les 4 ours dont l’une est une ourse, portent bien leur nom. Chacun vit retiré dans sa tanière avec vaches ou brebis et semble n’avoir pas vu une personne du sexe opposé depuis au moins…. et quand je dis au moins je suis généreuse.

Commençons par L’ours Loïc. Ha !!! Les yeux de Loïc, son sourire, ha sa barbe de trois jours…. Un ours mal léché qui donne très envie de se faire lécher. Genre si tu trouves mon cœur, t’es forte…. Et en plus je suis beau à l’intérieur. Et puis, je suis pas comme les trois autres ours, parce que moi, je vis pas dans la ferme, j’ai une tanière hors la ferme, et puis, je vais au restau, je fais du golf oui madame, oui mademoiselle, je suis ours golfeur, et je pars en ouacances, même que je veux aller en Irlande. Je suis un ours nouvelle manière que même on a du mal à y croire tellement je suis hors norme. Mais bon…
L’ours deux a un press-book qu’il laisse négligemment traîner sur la table du salon. Et même que les photos sont toutes en double sur le press-book, et que les deux filles en bavent des litres de bave à le regarder poser en cow-boy ténébreux, en mâle alangui, en séducteur sur tabouret en studio…. En bon ours des cavernes il parle peu, mais n’en pense pas moins, il rêve de tendresse mais z’il est très très timide. Avec les mots parce qu’avec les mains on dirait que ça va mieux….

Bon voilà pour les deux  ours cadeau.

Les deux autres… Comment dire… Sont plus fond de caverne. D’abord l’ours authentique. Sa vie c’est ses vaches et ses champs, et il rêve d’un bonne petite ourse travailleuse qui va revêtir illico la combi et les bottes, en même temps qu’elle lui préparera des bons petits plats et qu’elle lui assurera une « hygiène » de vie sexuelle quotidienne et à la demande.
Le quatrième ours est une ourse des Pyrénées. Et avec elle ça rigole pas. Chèvres et piments. C’est sa vie. Un chef ou une ourse en chef que le pôvre ours qui va la marier il va être mis au pas rapido.  Et que s’il est pô content la porte de sortie c’est par là !!!

Passons aux Boucles d’or maintenant.

Les deux Boucles d’or de l’ourse d’abord. Au premier abord elle ne les a choisies ni pour leur QI, ni pour leur physique. Il va falloir bien fouiller pour trouver la beauté intérieure. Boucle d’or un s’apparenterait au simplet de Blanche-Neige, et qu’il est toujours content parce que son rêve est de vivre avec les chèvre et que juste l’ourse  elle a des chèvres et qu’il aime tout pareil que ce qu’elle dit l’ourse des Pyrénées. Il va pas souvent la contrarier lui. C’est pas pareil pour l’autre Boucle d’or qui serait un genre de vieux Francisse Cabrêle sale. Lui sa vie c’est je produis ce dont J’ai besoin, dans mon coin, je suis l’antisocial de la chanson, l’anar, le rebelle à la société et je déteste les supermarchés, sauf que je me retrouve tout de même dans un reality-show. La honte…. Si ça vous donne envie, ne ratez pas sur le net sa démonstration d’arrachage des piquets de piments. On peut pas expliquer il faut le voir…. Celui-là il va dégager en vitesse et retourner à ses peaux de bête en quatrième vitesse. Quoique la vitesse avec lui…

Pour ce qui est de l’ours top-model du Limousin, je ne vois pas grand-chose à dire sur ses Boucles d’or. L’une est vendeuse de robe de mariées et pense que c’est pour ça que ça va marcher avec lui. C’est elle qui le dit «  Dans mon métier il faut que tout soit carré, je suis dans la robe de mariée… » La robe de mariée carrée elle doit pas en vendre des masses.
L’autre Boucle d’or est hôtesse de l’air. Et l’ours la paluche sans arrêt, mais il est déçu caus’ qu’elle elle lui rend pas ses paluchages et il verserait bien une larme…

Je n’aurais rien eu à dire des Boucles d’or de l’ours Loïc, s’il n’y avait eu happening. Deux petites jeunes filles jolies à l’extérieur, fraîches et souriantes. Sauf qu’il y en a une qui pèse ses mots, et une autre qui les déverse par flots. Tellement que l’autre on n’entend pas le son de sa voix. Et que l’autre saute sur le râble de l’ours dès son arrivée à la gare. Et qu’elle le lâche plus, Que dis-je elle nous saoule de son babil in-su-ppor-ta-ble. En plus elle parsème son bla-bla d’anglais, d’espagnol, d’allemand, et nous échappons au chinois que paraît-il elle est en train d’apprendre. Faudrait pas la prendre pour une conne elle est conseillère psycho truc alors hein tu vois, elle se rappelle tout ce qu’on lui dit c’est ça son métier. Et elle dit « Let’s go » chaque fois qu’elle change de pièce. Sauf le lendemain de son arrivée. Parce qu’on dit pas ce qui s’est passé mais on devine presque… Il y aurait eu tentative de viol que ça m’étonnerait pas. L’ours il est fermé comme une huître. On a bien vu que quand il lui disait  « tu veux un thé du café ? » Elle répondait « Toi » et que ça ne le faisait pas rigoler. On dirait que cet ours ne couche pas le premier soir. Et donc le matin au café il vire la Boucle d’or qui est super vexée et n’y croit pas. Elle dit pas let’s go elle jette son micro et elle sort. Puis elle revient pour voir si c’est vraiment vrai et… Lui il a pas changé d’avis, c’est vraiment vrai. A mon avis il faut se reporter à Télé star ou Closer pour savoir ce qui s’est passé. Il ne reste plus que la jolie timide. Voilà une affaire rondement menée. Ca va pas plaire à la prod je pense. Ce genre de truc en principe c’est prévu plus fin juillet mi-août.

Passons aux Boucles d’or de l’ours « otentique ». Je crois qu’elles seront les vedettes. Là aussi dans un autre style, c’est « kedubonheur !!! ». Les deux Boucles d’or sont aux petits oignons. Nathalie, un quintal, fringuée au rayon homme de super Hue ! plus nature que naturelle. Pas méchante, pas bavarde, pas chiante… Mais pas jolie non plus, ni rigolote, ni charmante… Mais elle manie bien la pelle, pousse bien le caddy, remue bien la cuillère en bois dans la casserole et en plus connaît les paroles des chansons d’Indochine par cœur. L’ours otentique l’a toute suite repérée comme bonne copine. Autant dire qu’il préfère l’autre.
L’autre c’est la perle rare du show. Le bijou. La Boucle d’or d’OR. Lila. Petit accent espagnol. Cheveux noirs parce qu’elle le veut bien. Accroche-cœurs sur le front. La bonne quarantaine. Moulée dans ses fringue qu’elle doit avoir par valises pleines. Maquillage parce qu’elle le veut bien et même qu’elle le veut beaucoup qu’on le voit. Elle, elle est déjà dans la place. D’ailleurs l’ours il est prêt à lui sauter dessus dans la cabine du tracteur on sent l’ambiance qui vire au rouge, alerte à tous les malibus de la terre. Té une Pamela Anderson brune. Elle fait vite comprendre à la Nathalie que c’est même pas la peine. Ce qu’il lui faut c’est un mari. Un qui va lui passer tous ses caprices, un petit toutou bien gentil pas grave s’il est moche et chiant. Elle va lui virer tous ses potes vite fait elle l’a dit. Parce que les soirées entre paysans ça la gonfle. Té le malheur je le sens planer sur lui déjà.

Bé voilà. Je viens plus très souvent alors quand je suis là… Mais non regardez ce truc c’est incroyablement drôle.
Sinon vous avez un résumé sur le net.

Par Mélimélo.

15 juillet 2008

Non mais non je ne joue pas les voyeuses !

Non mais non je ne joue pas les voyeuses, tu rigoles, je fais dans l’anthropologie sociale, tu me prends pour qui ? D’abord, j’ai un job moi, mon ami, et j’ai des responsabilités dans des blogs. Soit je suis rédac’ en chef de mon équipe que je constitue avec moi-même et moi, soit je suis pigiste pour les pages socio de ce blog-ci. Car oui, c’est en mémoire de mon maître Pierre Bourdieu que j’observe et non regarde la six, la trois, la une et autres chaînes… L’éventail est largement large. Et ne crois pas que comme mes collègues « Je tombe dessus en zappant », que je « jette un œil par curiosité », que « j’ai vu ça chez mon voisin ». Ils ne « regardent » pas Plus belle la vie, mais connaissent Blanche, Sonia, et Myrta. Ils ne regardent pas non plus Grey’s Anatomy mais savent que le toubib est le docteur Mamour.  Non mais c’est juste parce qu’ils sont tombés dessus un soir en zappant jusqu’à la sept pour aller sur Arte et son théma « La virgule et Proust. Pourquoi  »….
Moi je totaly déculpabilise, vu que j’ai une mission d’observation, et que je me dois de regarder Plus belle la vie du docteur Mamour de l’amour dans le pré du maillon qui veut gagner la place de l’amour de la gloire de la beauté du Zodiaque.
Et si je verse une larme quand Magali de la Starac qui est grosse et petite gagne, c’est juste parce que je pense à tous les petits gros malheureux de la terre qui gagnent pas la Starac parce qu’en plus d’être petits gros ils sont moches et malades.
Et si je me sens légèrement excitée à la vue de Cédric de la Nouvelle Star, c’est seulement parce qu’il a une voix exceptionnelle et pas parce qu’on dirait une photo de mode… Nan, mais tu crois pas que je vais soutenir un mec juste parce qu’il une belle gueule… Suis pas comme ça moi !
Non mon ami, la sociologie ça demande un minimum de sérieux, je veux dire l’anthropologie sociale. Si je fais un distingo c’est pour que tu ne confondes pas cette anthropologie là avec l’anthropologie biologique nettement différente puisqu’elle ne se consacre qu’au corps humain. Et que d’ailleurs en narkéo on ne dit plus narkéoanthropologie, mais narkéotanataulogie. Bon, je me perds là, et c’est pas le moment….
Et voilà pour une note et juste pour le plaisir parce que ça fait un bon moment que le Levraoueger est le seul à se décarcasser pour ce blog, je vais briser là et découper mon discours en deux parties. Tu viens donc mon ami de lire la partie théorique une sorte de préambule à la note prochaine. Un préambule le mot est d’ailleurs fort bien choisi car c’est dans un pré que je t’emmène avec moi à la note suivante.

Par Mélimélo

30 juin 2008

Bons baisers de réussis

Finalement, je vais remettre à plus tard mes histoires de casino et de pizza.
En ces temps de fête du cinéma, il y a un poil plus urgent. Il y a surtout un petit film très très bien qui risque de passer très très inaperçu au milieu des très très merdiatiques Le monde de Rhâââ-Narnia et Seuls two (tri, fort).
Le film, c'est Bons baisers de Bruges.

Pour commencer, il ne faut SURTOUT pas se fier au titre français, qui est complètement con. Le titre original, In Bruges, est certes plus concis mais paradoxalement plus juste. Rien à voir avec un film d'espionnage, on n'est pas dans un James Bond du tout. En revanche, la ville de Bruges tient ici un rôle à part entière. Elle n'est guère ménagée, passant de "trou à rats" à "enfer" via "ville de putains de contes de fées", mais ses rues et ses monuments sont filmés avec une grande finesse. J'allais même écrire "tendresse". Pas une carte postale, et pourtant plus qu'un décor. Il faut au moins rendre ça au talent du réalisateur Martin McDonagh.
M'enfin, je ne suis pas non plus en train d'écrire un article du Guide du Routard (que jamais) et j'en reviens donc au film. Autant faire simple : c'est un bon gros polar. L'histoire de deux tueurs à gages irlandais qui doivent se mettre au vert quelques temps et qui s'échouent comme deux baleines remplies de bière et de drogue à Bruges. Si le premier, un homme posé et curieux de tout (Brendan Gleeson), prend les choses avec philosophie, le second, plus jeune, plus nerveux et passablement tourmenté (Colin Farrell) vit cet exil comme une punition. Jusqu'à ce qu'un coup de fil vienne transformer leur séjour en cauchemar.

Ce qui frappe, dans Bons baisers de Bruges, c'est le va-et-vient régulier entre l'humour et la violence. Pour un film rempli d'Irlandais, c'est la douche écossaise permanente. Un comble ! Avec en filigrane une atmosphère toute shakespearienne. Le lenteur même du film crée une tension constante, que seuls les dialogues millimétrés viennent parfois rompre. Du sacré bon boulot.
Mais c'est à l'interprétation que revient également le mérite. Je ne suis pas - et c'est peu de le dire - un grand fan de Colin Farrell, mais là je dois dire qu'il est étonnant, et même en état de grâce par moments. Je ne m'étendrai pas non plus sur le talent inégalable de Ralph Fiennes, tout a déjà été écrit là-dessus et il est une nouvelle fois remarquable. Il relance la deuxième partie du film avec une élégance glaciale et des éclairs de folie dans les yeux qui vous font dresser les poils sur les bras, ou ailleurs, selon votre sensibilité.
Mais le vrai bonheur du film, c'est de voir enfin un rôle de premier plan à la mesure de son talent pour Brendan Gleeson. Il ne vous dit rien, ce nom, n'est-ce pas ? Et pourtant, si je vous dis : Braveheart, Michael Collins, Gangs of New-York, Harry Potter, Retour à Cold Mountain, Le Village, Troie, Kingdom of  Heaven... Eh oui, rien que ça. Avec ou sans barbe, cheveux longs ou courts, le débonnaire Brendan Gleeson (mais pas si débonnaire que ça dans certaines interprétations...) est le spécialiste des seconds rôles dans les grosses productions. Du coup, on se dit toujours "Ah oui, lui, je le connais !", mais on ne se souvient jamais de son nom ni où on l'a vu. Après Bons baisers de Bruges, cette grave lacune sera réparée. Il est tout bonnement exceptionnel. Mériterait l'Oscar du meilleur second rôle moi j'dis ! Bon, je ne vais pas non plus en faire des caisses, j'adore cet acteur, et depuis longtemps, mais cette fois, il en impose bigrement à l'écran.

Deux derniers conseils, avant de vous laisser savourer la bande-annonce. D'abord, si vous n'êtes pas totalement allergique à la version originale, préférez-la à la version française, ne serait-ce que pour vous délecter de l'accent irlandais des deux acteurs principaux.
Ensuite, prévoyez un peu de temps après le film pour aller vous installer en terrasse, à la seule fin de siroter une bonne bière bien fraîche. Non, je n'incite personne à la débauche et à la consommation d'alcool, c'est juste un conseil. Parce que voir des gens descendre pinte sur pinte pendant 1h41, vous me croirez si vous voulez, mais ça donne soif.

Allez, à la vôtre !


Bons Baisers de Bruges (VOST)

Petit concours avec rien à gagner : trois acteurs récurrents de la saga Harry Potter se sont cachés dans ce film ; sauras-tu les retrouver ?

 

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28 juin 2008

Nourriiiiiis-moi !

Vous n'allez jamais me croire.
Ce blog m'a parlé. Cette nuit, dans un rêve.
Et voilà, en gros, ce qu'il m'a dit :


Little Shop Of Horrors - Feed me (Git it)

Vous imaginez bien que je me suis réveillé en sueur, le corps parcouru de frissons, les mains moites (et Chandon). Mais j'ai décidé de réagir. Bientôt, je vous livrerai - si le périph est dégagé - une étude comparée entre la maison de jeux et la pizza.

Il le faut. Sinon, le pire nous guette. La preuve :

>>>FW: ATTENTION CECI EST UN MESSAGE TRES SERIEUX !!!!
>>>Microsoft et Norton Antivirus ont lancé un avis d'alerte hier:
>>>Il semblerait que plein de blogs soient négligés pour cause de "j'ai pas le temps je bosse" ou alors remplis abusivement par des vidéos YouTube chiantes.
>>>D'ores et déjà, plus de 68% des notes de mise-à-jour sur différents blogs se résument à "un vieux truc en attendant une vraie note"
>>>SI ON AGIT PAS TRES VITE, LE NET DEVIENDRA UN ENDROIT CHIANT ET MORT PLEIN DE PHOTOS DE CHATONS ET DE VIDEOS DE CONCERTS CAMERA A L'EPAULE.
>>>Afin d'éviter ça copie-colle ce message et envoie-le à tous tes contacts mails en leur disant de se rendre d'urgence sur HTTP://WWW.BOULETCORP.COM/
>>>La situation est grave mais on peut encore agir en venant ici ! >>>Dites aux gens que vous les aimez, et envoyez leur ce lien.
>>>Un petit acte d'amour ne coûte rien et apporte beaucoup
>>>Mlle N. d'Angoulême a envoyé ce message dans les dix minutes après l'avoir reçu. Le lendemain c'était la fin de son vilain herpès et elle gagnait 64000 euros au "Millionnaire"
>>>Mr T. de Caen a négligé ce message: le lendemain une occlusion intestinale totale lui causait des vomissements fécaloïdes et entraînaient sa mort lente et douloureuse ainsi qu'une très mauvaise haleine.
>>>Déconnez pas.

19 juin 2008

Daube 50

On a eu la Lambada, la Macarena ou bien encore le Chihuahua de DJ Bobo (tout un programme)... C'est donc devenu la grande question annuelle pour les vacances (en plus de "Mais quel régime vais-je choisiiiir, celui de Marie-Claire ou celui de Femme Actueeeeeeelle ?") : quel sera le tube de l'été ? Pas le même tube que le notre, hein, non, un tube en musique, celui qui accompagnera vos chaudes nuits à la fête du village de Trifouilli-les-Chaussettes.
Je vous le dis tout net, cette année, on va faire dans le folklorique. Pour ne pas dire dans le pittoresque. Alors qui, du gros DJ bien lourd ou du chanteur de rap reconverti en rabbineries (z'avez vu l'allitération ? Fortiche, hein ?), gagnera les faveurs des vacanciers ivres de bière et de soleil ?

Je vous laisse juges... (bon courage !)

Le gros DJ bien lourd (et manifestement pas du sud) :


CH'TI DJ

Le rappeur qui peut dire merci à Vladimir Cosma :


MC Solaar - Rabbi Muffin - Le Clip! (New)

10 juin 2008

PPD-Out

Personne à la télé n'ayant de place à vie (à part peut-être Michel Drucker), le futur académicien français Patrick Poivre D'Arvor aurait sans doute dû se faire des cheveux. A-t-il été un peu trop rasoir ? Toujours est-il que dans les coupes sombres à la tête de TF1, il est contraint de laisser son fauteuil à plus jeune, plus charmante et plus politiquement correcte que lui. Et ça, ça ne fait pas une mise en pli.

PPDOut

(Cliquer sur l'image pour l'agrandir)

27 mai 2008

Sidney Pollack (1934 - 2008)

La dernière fois que j'ai vu Sidney Pollack vivant, c'était dans la seconde partie de la saison 6 des Sopranos. C'était ce week-end. J'aimais bien sa présence dans les films des autres. Sidney Pollack n'est donc plus. Emporté par une de ces longues maladies qui emportent tout le monde. Je ne sais pas si il aura été un grand cinéaste. J'ai aimé quelques uns de ses films (je ne les ai pas tous vus). Je me dis que la télévision serait bien inspirée de rediffuser They Shoot Horses, Don't They? (On achève bien les chevaux, en français). Plutôt que La Firme ou Out Of Africa. Allez, on se remémore...

12 mai 2008

Hancock - trailer

Faut qu'on se marre un peu. Allez, une info cinoche. De toute façon la téloche est triste.
En juillet sortira Hancock, le nouveau blockbuster fabriqué pour le très cool Will Smith. Le film, réalisé par Peter Berg, est une comédie si l'on en juge par le trailer diffusé là, juste après le billet. Regardez-le jusqu'au bout car la dernière séquence m'a bien détendu.
C'est une histoire de super héros. Une sorte de Superman sans costume moule burnes, ni cape. Un super mec un peu à la ramasse, donc pas très actif. Qui se remet au turbin, mais qui ne fait pas dans la dentelle. Voilà, c'est ce qui s'appelle résumer un trailer. Le voici.

Un autre. Puisque vous êtes sages.

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Pas très cathodique
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